Dominicales du 28 avril 2024
Pendant le temps pascal, nous suivons les premiers pas de l’Église dans les Actes des Apôtres. Nous voyons comment le Seigneur, petit à petit, a consolidé les communautés chrétiennes, par la prédication des témoins et la prière des fidèles. Il y a pour l’’Église ce qu’on voit, et ce qu’on ne voit pas. Ce qu’on voit, c’est, comme dit le Concile Vatican II, « cette société organisée hiérarchiquement », c’est-à-dire le Pape, les évêques, les prêtres, les diacres, les laïcs…, qui tous ensemble constituent le Peuple de Dieu. Pécheurs, mais en marche vers la sainteté. Ce que l’on ne voit pas, c’est ce qu’on appelle le « corps mystique », cette communauté spirituelle dont nous sommes membres, qui par la prière et la charité, construisent le corps du Seigneur.
Le Concile ajoute que « dans l’édification du Corps du Christ règne également une diversité de membres et de fonctions » (Lumen Gentium 7), tous soutenus par la grâce de Dieu, qui est accordée « en première place aux apôtres », puis à chacun de nous, « pour réaliser la connexion intérieure des membres, produire et stimuler entre les fidèles la charité ».
Ce qui construit l’Église, c’est la grâce de Dieu et la charité que nous mettons dans notre vie. Chacun, quelles que soient ses forces et ses missions, a toute sa place, car c’est par la charité de nos actes que nous faisons grandir le Royaume autour de nous.
P. Henri Laroche