Dominicales du 12 janvier 2025
Les tout premiers mots de la première lecture de ce dimanche : « Consolez, consolez mon peuple, dit le Seigneur »(Isaïe 40,1) nous révèlent le cœur d’un Dieu fou d’amour pour son peuple. Peuple désobéissant, exilé, loin de sa terre, de son temple et donc de son Dieu. Mais Dieu, Lui, reste proche pour consoler. Car la vraie consolation ne peut venir que de Dieu.
Aujourd’hui encore le peuple de Dieu a besoin d’être consolé. Et n’avons-nous pas vécu ces jours-ci quelques consolations ?
Dieu est descendu jusqu’à nous en son Enfant-Jésus (Nativité). Il s’est révélé comme Dieu de toutes les nations (Epiphanie) et nous donne Marie comme Mère de l’Eglise. Ne sont-ce pas là des signes que Dieu prend l’homme au sérieux ?
Et grands-parents, parents, enfants, petits-enfants et même arrière petits-enfants se sont revus.
Amis et connaissances se sont rencontrés. Il y a même eu des moments de pardon et de réconciliation…
Et nous avons vécu des moments de joie, des instants de bonheur.
Peut-être quelques-uns ont vécu ces moments tout seuls. La solitude : maladie de notre civilisation. Mais le chrétien n’est jamais tout seul. Heureusement.
Cependant nous ne sommes vraiment consolés qu’en étant enfants de Dieu. C’est par le bain de baptême que nous sommes consolés, renés, renouvelés dans l’Esprit Saint, par pure grâce ( Saint Paul dans la deuxième lecture).
A chaque baptême, la voix ne cesse de crier : « Tu es mon fils, celui en qui je trouve ma joie » (l’évangile). Cela ne nous apaise-t-il pas ?
En cette année du jubilé de l’espérance, notre plus grande consolation, c’est que Dieu est notre Père et il nous aime. Il te le dira tout au long de l’année et de toute ta vie ‘’Tu es mon fils en qui je trouve ma joie’’. Qu’à mon tour, Dieu puisse être ma joie.
En ce dimanche du baptême du Seigneur, puissions-nous faire mémoire de notre baptême. Penser au jour où je suis devenu enfant de Dieu et lui rendre grâce et revisiter à frais nouveaux les renonciations auxquelles j’ai consenties.
Bon dimanche !
P. Fidès Godonou