Dominicales du 16 juin 2024
La Bonne Nouvelle est la réponse de Dieu aux préoccupations des hommes de tous les temps. L’évangile de ce dimanche en est un exemple illustratif. En effet, Jésus est venu annoncer, voir établir le règne de Dieu sur terre. Malheureusement ce règne semble contrarié par les événements que traversent les contemporains du Messie: les difficultés n’ont pas cessé, les persécutions continuent, les malheurs de toutes sortes continuent de frapper surtout ceux et celles qui écoutent sa parole. Jésus est mis en demeure de répondre. Ton règne dont tu nous parles, où est-il ? Le salut que tu annonces où allons-nous le trouver ?
Ces questionnements traversent les siècles. Nous, chrétiens d’aujourd’hui, sommes aussi confrontés aux mêmes questions existentielles.
Cette pauvre dame, fidèle à sa pratique religieuse, la voilà fauchée par un accident. Cette jeune maman, mère de cinq enfants, engagée sur la paroisse, vient d’être foudroyée par un terrible cancer en quelques heures, laissant derrière elle cinq orphelins et un veuf. Ce jeune homme, bon catholique, innocent, mais injustement accusé et incarcéré depuis des années. Où est donc ton règne cher Jésus ?
Permettez-moi de taire ici tous les drames des chrétiens ou non persécutés à travers le monde. Permettez-moi de taire toutes ces guerres injustifiées où des milliers de victimes surtout innocentes sont décimées chaque jour. Permettez-moi de taire nos silences coupables ou le double jeu auquel nous jouons parfois. Mais quelle réponse donnée après celle de Jésus il y a 2024 ans ? Sinon la même.
Le règne de Dieu est là, invisible, discret mais efficace.
Chaque fois qu’il y a un sourire, le règne est là.
Chaque fois qu’il y a une parole de paix, le règne est là.
Chaque fois qu’il y a un geste d’amour,le règne est là.
Chaque fois que nos particularités nous unissent davantage, le règne est là.
Il le sera davantage quand notre conversion sera réelle.
» Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Evangile ». (Mc 1,15).
Père Fidès Godonou