Dominicales du 18 juin 2023
Voilà une parole du Seigneur toujours d’actualité dans notre Eglise. En effet depuis plus de 2000 ans les ouvriers n’ont jamais été trop nombreux dans la vigne du Seigneur. Au contraire, nous avons la certitude que les vocations baissent, que les bonnes volontés manquent pour le service de l’Eglise. Le cri du cœur de Jésus résonne encore dans le creux de nos oreilles. Face à cette situation peu reluisante, Jésus ne nous demande pas de nous lamenter, il ne nous demande pas de nous plaindre ou de jeter le tort sur qui que ce soit. Il nous dit simplement de prier le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. La moisson n’est pas la nôtre. La seule chose que nous avons à faire est de prier. Est-ce que je prie vraiment pour cela ?
L’initiative prise par notre diocèse de prier pour les vocations est bien louable. Il est demandé aux parents de rester ouverts aux vocations de leurs enfants. Sinon nous voulons tous des prêtres, de bons prêtres mais personne ne veut laisser son enfant. Les prêtres ne descendront jamais du ciel, ils viendront toujours des familles.
Les ouvriers de la moisson, c’est aussi chaque baptisé engagé, chaque groupe paroissial qui accepte de se sacrifier pour le relèvement de l’homme, pour le développement intégral de l’homme. Je pense à tous les groupes engagés dans la pastorale paroissiale et qui donnent le meilleur d’eux-mêmes pour que l’homme soit debout ( Catéchistes, APS, APD, groupes SVDP, veilleurs, lecteurs, sacristains, accueil, fleurs, servants,chorales, préparation au baptême, au mariage..); je rends un hommage à tous les services de la paroisse. Cependant la moisson reste encore abondante et les ouvriers peu nombreux. En plus de la prière, manifestons notre générosité pour œuvrer dans un service au niveau de la paroisse.
Chacun a sa place et nul n’est de trop. Bon Dimanche !
Père Fidès Godonou